Archive pour la Catégorie 'Concerts'

Page 4 sur 6

Paul Goussot inaugure Saint-Barnard, dimanche 9 octobre à 15h30…

Revenu de plus plusieurs mois de relevage, après un silence presque complet (si ce n’est le rôle fidèle qu’il a pu tenir, dans un état d’utilisation amoindri, durant les offices religieux de cette période) de trois ans, l’orgue de Saint-Barnard s’apprête à vivre deux très grands moments musicaux. Victime, lui aussi, de l’orage de grêle de juin 2019 qui a dévasté la ville et ses environ, l’orgue de la collégiale avait vu ses longs tuyaux emplis d’une multitude d’éclats du vitrail de l’Apocalypse, œuvre de Georg Ettl, lacéré par les grêlons. Les traces des outrages du temps, et d’un usage quasi-quotidien, étaient, elles aussi, audibles et visibles malgré la fiabilité de la mécanique reconstruite par Danion, à la fin des années 1970. L’instrument, construit par Nicolas Chambry, livré en 1843, avait besoin de ce « relevage » que les Amis de l’orgue appelaient de leurs souhaits. Seule conséquence heureuse de l’orage dantesque, cette opération a donc été lancée à cette occasion par la Ville, propriétaire de l’instrument, avec un financement conjoint de la DRAC Auvergne Rhône Alpes, des Amis de l’orgue et de donateurs privés. Michel Formentelli et ses collègues de l’atelier Saby, de Saint-Uze, ont accompli un travail remarquable, digne de leur réputation. On connaît en effet la filiation du premier, fils de Bartolomeo Formentelli, illustre facteur d’orgues à qui l’on doit de grandes réalisations (restitution de l’instrument d’Albi, l’instrument de Saint-Louis à Grenoble, celui de l’Abbaye de Mouzon et d’une centaine d’orgues neufs ou restaurés, de Lourdes à Rome, de la Suisse à l’Italie, jusqu’à un orgue alimenté par une fontaine dans les jardins du Quirinal, le palais de la présidence italienne à Rome. Son fils, Michel, œuvre depuis plusieurs années et bâti sa propre renommée par un travail d’orfèvre patient et minutieux, très largement salué par les connaisseurs. L’entreprise Saby, fondée par Henri, reprise par son fils Pierre, trop tôt décédé, est l’une des grande manufactures françaises, connue pour son sérieux et son art. Saint-Barnard était entre de bonnes mains, sous la maîtrise d’œuvre d’Eric Brottier. Reconnaissant les qualités de cet orgue, l’intérêt de ses parties anciennes, fermes et parlantes, mais aussi la qualité du travail de Georges Danion, qui a reconstruit l’instrument sous la houlette du compositeur Maurice Duruflé, pour en faire un instrument « néoclassique » typique de son époque, les artisans de cette campagne de travaux ont su mettre en lumière les timbres, leur donner une nouvelle cohérence, renforcer sa déclamation et lui rendre le « peps » que les années lui avaient progressivement retiré. Propre comme un sou neuf, dépoussiéré, revêtu d’huile de lin, sa mécanique retendue, sa soufflerie rénovée, ses peaux et ses cuirs, ses vergettes de sapin et ses porte-vent, ses sommiers ayant fait l’objet de soins attentifs, l’orgue est prêt à sonner à et à poursuivre sa vie musicale.

Avant la prestation du maître Vincent Warnier, successeur de Maurice Duruflé à la prestigieuse tribune de Saint-Etienne-du-Mont, à Paris, concertiste renommé que Romans peut s’enorgueillir d’accueillir, c’est un des plus éminents représentants de la jeune école d’orgue française, déjà reçu à plusieurs reprises à Saint-Barnard et qui parcourt le monde de l’orgue en y déployant un talent novateur, qui aura la charge de faire sonner l’orgue pour son retour à la vie. Paul Goussot, né à Bordeaux il y a une trentaine d’années, anime la vie organistique française de son attachante et originale personnalité. On l’a entendu cet été dans de nombreux lieux prestigieux de France et à l’étranger.

Organiste, claveciniste, improvisateur, Paul Goussot est titulaire de l’orgue Dom Bedos (1748) de l’Abbatiale Ste-Croix de Bordeaux. En 2014, il est nommé professeur d’orgue au Conservatoire de Rueil-Malmaison, succédant ainsi à une lignée de professeurs prestigieux : Marie-Claire Alain, Susan Landale et François-Henri Houbart. En 2019, il devient également co-titulaire du grand-orgue Cavaillé-Coll de St-Maurice de Bécons (1865) aux côtés de Thomas Monnet. Il est ainsi l’heureux titulaire de deux des plus beaux orgues de France, très différents dans leur style, ce qui prouve l’étendue de ses moyens d’interprète, à même de faire mettre en valeur les splendeurs sonores du XVIIIe et du XIXe siècle, si différentes !

Né en 1984 à Bordeaux, il est admis à l’âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il reçoit l’enseignement d’Olivier Baumont, Blandine Rannou, Michel Bouvard, Olivier Latry, Jean-Claude Raynaud, Jean-Baptiste Courtois, Thierry Escaich, Philippe Lefebvre et Jean-François Zygel. Il y obtient 5 premiers prix en clavecin, orgue, harmonie, contrepoint, fugues et formes, les prix de basse-continue et d’improvisation, et deux Masters de pédagogie en clavecin et en orgue. Lauréat des concours internationaux de Bruges et de Saint-Maurice (Suisse), Paul Goussot remporte successivement le premier prix d’improvisation au concours international de Luxembourg, le premier prix d’improvisation du 26ème concours international d’orgue de St-Albans, puis en 2012, le premier prix et le prix du public au 49ème concours international d’improvisation de Haarlem. En octobre 2009, Paul Goussot est nommé First Young Artist in Residence à la cathédrale de La Nouvelle-Orléans. Lors de ce séjour, il donne plusieurs concerts à l’orgue et au clavecin, se produit avec des membres du Louisiana Philarmonic Orchestra. L’improvisation tient une place essentielle dans son activité. Passionné par le cinéma muet, il a accompagné plusieurs projections au Musée d’Orsay, à la Cinémathèque Française et à la Maison de la Radio (Cuirassé Potemkine d’Eisenstein). Régulièrement invité en tant qu’enseignant en France et à l’étranger, Paul Goussot a animé des classes de maître au CNSMDP, à l’Académie d’Altenberg (aux côtés de Wolfgang Seifen et Johannes Mayr), et à la Schola Cantorum de Bâle en 2020.

Le programme du jeune musicien s’annonce plein de verve et propre à faire entendre toutes les richesses sonores de l’orgue de Saint-Barnard. Deux improvisations encadreront une partie dévolue au répertoire. La première sera une visite guidée de l’instrument : l’auditeur, passant d’un timbre ou d’une famille sonore à l’autre sera invité à découvrir tout ce qui peut « sortir » de ces presque 2500 tuyaux. La seconde, pour clore le concert, renouera avec cette tradition de l’improvisation finale, moment d’exaltation où l’organiste se livre, se détend tout en maintenant le niveau de concentration nécessaire pour maîtriser son geste, imaginant et interprétant dans l’instant une musique jaillie de son cœur et de son âme ! Des thèmes du folklore dauphinois serviront de « matériau » : ils ont été donnés par le groupe Empi & Riaume. Un concerto de Vivaldi transcrit par Bach lui-même, un concerto de Haendel arrangé par Paul Goussot, et deux airs de cantates adaptés aux ressources de l’orgue constitueront le cœur d’un programme conçu pour faire découvrir cet instrument attachant, à la voix claire et vigoureuse.

Jean-Baptiste Monnot devait se joindre à son collègue et ami pour ce concert. Un contretemps l’en a empêché. Saluons Paul Goussot qui reprendra à lui seul les rênes de ce concert inaugural dont le public peut attendre d’importantes satisfactions (entrée libre) !

Concert au Val-de-Grâce, à Paris

Notre ami Hervé Désarbre nous informe du prochain concert qu’il a organisé dans le somptueux cadre de la Chapelle du Val de Grâce, à Paris :
Dimanche 5 juin 2022, 17h30, entrée libre
Eglise du Val-de-Grâce
1 place Alphonse Laveran75005 Paris

 

La Voie sacrée

La Voie Sacrée fut la seule route, véritable artère logistique vitale, reliant le front de Verdun à l’arrière, vers Bar-le-Duc. C’est par elle que transitèrent, nuit et jour durant dix mois, près de 2 400 000 hommes et des milliers de tonnes de munitions et de matériels. C’est l’écrivain Maurice Barrès qui lui donna ce nom de Voie Sacrée.  Aujourd’hui la Voie sacrée nationale est marquée par une borne commémorative ornée d’un casque et implantée à chaque kilomètre. La première fut inaugurée en août 1922 par le président de la République, Raymond Poincaré.Au programme du concert, des compositeurs ayant combattu ou ayant vécu à cette époque : Satie, Debussy, Ravel (qui conduisait son camion surnommé Adélaïde près de Verdun), Fauré, Saint-Saëns, Clapson (auteur des musiques sur les insignes des véhicules de ravitaillement), René Vierne (né en 1878, mort au front en 1918) et Jacques de la Presle (1888-1969), parti à la guerre comme soldat-brancardier, qui se retrouvera à trois reprises à Verdun. Avec en fil rouge les musiques écrites par Clapson sur les insignes des véhicules de ravitaillement du service automobile des armées.
 

Camille Saint-Saëns (1835-1921) Lauriers, pour cordes

Gabriel Fauré (1845-1924) Élégie, pour violoncelle et orchestre
Fernand Bodé, dit Clapson (18..-1945) La souris blanche, pour cordes
René Vierne (1878-1918) Canzone, pour orgue
Maurice Ravel (1875-1937) Pavane pour une infante défunte, pour cordes
Fernand Bodé, dit Clapson (18..-1945) La marmite, pour cordes
Camille Saint-Saëns (1835-1921) Prélude du Déluge, pour cordes
Fernand Bodé, dit Clapson (18..-1945) La Wachkyrie, pour cordes
Erik Satie (1866-1925) Sonatine bureaucratique, pour cordes
Fernand Bodé, dit Clapson (18..-1945) La grenouille au nénuphar, pour cordes
Jacques de La Presle (1888-1969) Alma Mater, pour orgue
Henri Duparc (1848-1933) Aux étoiles, pour cordes
Fernand Bodé, dit Clapson (18..-1945) Le pélican, pour cordes
Claude Debussy (1862-1918) Deux danses, pour harpe et cordes

 

Héloïse Carlean-Jones, harpe

Arthur Lamarre, violoncelle
Hervé Désarbre, orgue
Orchestre à cordes de la Garde républicaine
Oriane Carcy, violon solo
colonel Sébastien Billard, direction

 

Ouverture des portes à 17h

RER : Luxembourg (la station Port-Royal est en travaux)
BUS : 83, 91

Jubilé de l’orgue du Temple de Montélimar

Nos amies Annie Leenhardt et Muriel Gontard nous invitent à fêter les 50 ans de leur orgue.fichier pdf invitation A6 okfichier pdf affiche définitive jubilé

Concert au Temple Saint-Ruf à Valence

Les Amis des Orgues du Temple de Valence nous annoncent leur prochain concert qui sera donné, au Temple, le dimanche 22 mai 2022 à 17 heures par L’Ensemble vocal Au fil des Voix de Romans sur Isère avec Svitlana Baussois, cheffe de Chœur et soliste, Lise-Eléonore Ravot, soliste, Jean-Michel Petit, organiste. En première partie, des œuvres pour orgue seul (Muffat, Demessieux, Liszt) et pour chœur a capella (Arkangelski, Gjeilo, Bortnyanski). En deuxième partie, le Gloria de Vivaldi.
 
Entrée libre, participation aux frais
 

Concert à Montélimar…

Les Amis de l’orgue de la collégiale Sainte-Croix de Montélimar nous annoncent leur prochain concert, qui aura lieu le samedi 12 mars à 17hh.

Maurice Clerc, organiste émérite de la cathédrale de Dijon jouera un programme comprenant des danses anonymes de la Renaissance et de la période baroque, ainsi que des œuvres de Ortiz, Marcello, Buxtehude, Couperin, Widor, Langlais et Cochereau.

Entrée libre, participation aux frais, église chauffée, passe sanitaire obligatoire, masque facultatif, arrivée conseillée à partir de 16h30.

D’autres détails sur beckerathmontelimar.com    

Concert au Val de Grâce, à Paris

Ecole du Val-de-Grâce – Eglise du Val-de-Grâce

XXIXème saison d’orgue • XXIVème saison des Heures Musicales

Dimanche 6 février 2022, 17h30 : « La dame de la mer », à l’occasion des 25 ans de la disparition d’Anita Conti, pionnière de l’océanographie, photographe, première femme à embarquer pour des expéditions scientifiques

Gabriel Fauré (1845-1924) : Au bord de l’eau, pour mezzo-soprano et piano, La mer est infinie, Je me suis embarqué, extraits de l’horizon chimérique, pour baryton et piano, Sicilienne, pour contrebasse et piano, Après un rêve, pour contrebasse et piano, Vaisseaux, nous vous aurons aimés, extrait de l’horizon chimérique, pour baryton et piano
Improvisation à l’orgue sur un thème Breton
H. Fournier (?-?) : Cantique des matelots, pour mezzo-soprano, baryton et piano
Andreas Willscher (né en 1955) : Anémone de mer, Lotte, Langoustine, Grondin, pour orgue
Joseph Kosma (1905-1969) : La pêche à la baleine, pour mezzo-soprano et piano
Federico Mompou (1893-1987) : Je et pressentia con lamar, pour mezzo-soprano et piano
Claude Debussy (1862-1918) : L’Isle joyeuse, pour piano
Reynaldo Hahn (1874-1947) : L’heure exquise, pour mezzo-soprano et piano
Francis Poulenc (1899-1963) : Les chemins de l’amour, pour mezzo-soprano, contrebasse et piano
Charles Trenet (1913-2001) : La mer, pour mezzo-soprano, baryton, contrebasse et piano

 

Marion Jacquemet, mezzo-soprano

Ronan Debois, baryton
Elisabeth Koch , contrebasse
Hervé Désarbre, orgue
Benjamin Pras, piano et orgue

 

Ouverture des portes à 17h30  •  consignes sanitaires en vigueur

Eglise Notre-Dame du Val-de-Grâce, 1 place Alphonse Laveran 75005 Paris
RER : Luxembourg ou Port-RoyalBus : 83, 91

 
 
 

Concert au temple Saint-Ruf, à Valence

Voici l’annonce du prochain concert donné au Temple Saint-Ruf, à Valence, organisé par nos camarades des Amis des orgues :
Dimanche 6 février 2022 à 17 heures
Avec Catherine Cruchet, mezzo-soprano et Laurent Jouvet, organiste
Au programme : cinq chants religieux de Josef Rheinberger, cinq lieder sur des textes de Mathilde Wesendonk et la mort d’Isolde de Richard Wagner.
Catherine Cruchet vit en Suisse. C’est au Conservatoire de Lausanne qu’elle effectue ses études de piano, de théorie et de direction chorale. Elle se dirige ensuite vers le travail de la voix avec Sakuya Koda-Klopfenstein, se produit en ensemble ainsi qu’en soliste dans des programmes très variés et enseigne le chant, la pose de voix et le piano.
Laurent Jouvet commence l’orgue aux stages de Désaignes en 1972, puis il poursuit des études d’orgue au Conservatoire de Genève (classe de Pierre Segond et François Delor), puis il fait des études de Maître de Chapelle à la Haute-École de Musique sacrée de Stuttgart-Esslingen.
Entrée libre, participation aux frais
Passe vaccinal

Concert à Villeurbanne

Donnée sur l’orgue de l’hôtel de ville de Villeurbanne (un cas presque unique, partagé avec la mairie de Reims, mais dont l’orgue est muet…), une série de concerts s’ouvre, dans le cadre de de « Villeurbanne, capitale française de la culture ». Premier concert d’orgue d’une série de 12 ! Frédéric Lamantia nous transporte dans de multiples univers musicaux, en association avec de nombreux artistes en voix, en percussion… Brassens est à la fois un chanteur français mondialement connu et en même temps un exemple « d’ascension sociale » réussie par le travail et le talent, sans forcément passer par le diplôme. Fils d’immigrés italiens, il a vécu son enfance dans une famille avec un père « libre-penseur » et une mère catholique profondément croyante, mais il demeura toujours dans un grand respect pour ses parents. Inconsciemment, pour beaucoup de français, c’est à la fois le témoin d’un enracinement dans le terroir culturel et linguistique, d’une singulière modestie associée à une certaine forme d’espérance mais également à une contestation des injustices et de l’hypocrisie. Ce « sculpteur » de la langue française a aussi dessiné des mélodies, d’abord sur son petit orgue électronique, et celles-ci sont désormais ancrées dans l’inconscient collectif. Le concert proposé autour des transcriptions à l’orgue des chansons de Georges Brassens mettra en valeur la mélodie, l’harmonie et les possibilités de l’instrument de l’hôtel de ville en respectant l’intimité de Brassens, fidèle à sa guitare et à une certaine forme de simplicité. Par ailleurs, une présentation expliquera le sens et le contexte de ces airs ainsi que le côté humaniste de Brassens qui reste d’une étonnante modernité. Cent ans après sa naissance, ce temps musical nous invite à nous interroger sur la condition humaine qui touche les artistes, leurs doutes et espérances, et les hommes en général. Billetterie à ce lien : 

https://my.weezevent.com/concert-brassens-un-humaniste-de-notre-temps-frederic-lamantia

Fête de la musique au Temple de Valence

Bien chers amis,
 
Dimanche, le 20 juin prochain à 17 heures, allez profiter de la musique au Temple Saint-Ruf !
 
Musique profane et sacrée par le Petit Chœur de Saint-Ruf dirigé par Jean-Marie Faurite et Christiane Boué à l’orgue.
Œuvres de Haendel, Rameau, Mozart, Kodaly, Elgar, Bach, Pearsall, Saint-Saëns.
 

Vive la Musique !

Concert à Montélimar (ça repart…) !

Nos amis de Montélimar nous envoient de leurs nouvelles :

Les Amis de l’Orgue de la Collégiale Sainte-Croix sont très heureux, après de si longs mois de silence, de vous inviter enfin à leur prochain concert qui aura lieu le samedi 5 juin à 17h30 : récital d’orgue de Stéphane ELIOT, organiste de l’église Saint-Pierre d’Arène à Nice. Ce récital sera consacré à des musiques de films transcrites pour orgue: vous y retrouverez la plupart des films mythiques du XXème siècle !

Entrée libre avec libre participation aux frais.

Les règles de sécurité sanitaire devront être respectées : désinfection des mains (gel disponible à l’entrée), port du masque, distanciation (une place sur trois), et aération de l’église.

Le programme détaillé et le CV de l’organiste sont disponibles sur notre site: http://www.beckerathamontelimar.com

                       

123456



musicattitude01 |
My favorite things |
Gribouille et Eva |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Andalo Carrega, musicien
| mamadou-système
| Frank Woodbridge - Compos...