Archive pour la Catégorie 'Intermezzi'

Intermezzo du titulaire, poésie et orgue

La saison 2019 des Amis de l’orgue de Saint-Barnard débutera en ce lundi de Pâques 22 avril à 16h30. Après la trêve hivernale imposée par les rigueurs de l’atmosphère de la collégiale, il est temps pour les mélomanes de reprendre le chemin de Saint-Barnard pour y découvrir, cette année encore, un programme original concocté par la dynamique association maintenant quinquagénaire. On annonce, en effet, le 12 mai à 16h30, un dialogue inédit entre un quatuor de saxophones et le grand orgue, ainsi que, le 20 octobre à 16h30 aussi, l’Ensemble vocal de Valence pour la première fois en concert à Romans. Entre ces deux dates, les Jeux d’orgue, le Marathon et les brillants Double jeu ! auront été donnés à leurs dates habituelles -on y reviendra. Pour cet Intermezzo du titulaire, donné pour Pâques, Jean-Michel Petit, organiste en titre de la collégiale, accueillera, pour un dialogue inédit, la poétesse Martine Roux bien connue des lecteurs. L’auteur dira ses propres poèmes et l’orgue résonnera en écho, en dialogue, en contraste avec les mots (avec des œuvres de Borodine, Bruckner, Bouvard, Walond, Alain, Lefébure-Wély, Guilmant, Demessieux), en une séance qui promet de beaux moments de poésie. 
Pour Martine Roux, l’écriture est devenue une nécessité journalière et fait partie de sa vie. Grâce au travail effectué chaque année dans le cadre de la participation aux concours de la Société des Poètes et Artistes de France, elle a pu trouver un style de composition poétique qui lui convienne. Si la poésie en vers libres lui tient toujours compagnie, la prose poétique marche à ses côtés… Elle aime les plages de liberté offertes pas ce type d’écriture. L’attention portée au rythme des mots, aux allitérations, à la richesse du vocabulaire, font son bonheur.  Mais le partage de l’écriture est pour Martine Roux une nécessité vitale. Sans partage, pas de vie possible. C’est ainsi qu’est née l’idée de ce concert qui s’inscrit en droite ligne des précédentes propositions musicales que l’on a entendues à Saint-Barnard et durant lesquelles l’orgue s’est associé à la bande dessinée, au piano ou à d’autres orgues. Jean-Michel Petit, organiste de la collégiale depuis de nombreuses années, n’est plus à présenter : sa présence fidèle aux claviers, tant dans la vie liturgique que pour de nombreux concerts, reste une garantie pour la mise en valeur de l’instrument et le gage de moment musicaux de qualité.
Ce concert est donné à l’occasion de la parution de « Temps qui rit, Temps qui pleure » de Martine Roux qui vient de recevoir le Prix du Lauréat 2018 Concours régional Société des Poètes et Artistes de France. Ce volume, édité chez Scyblis, sera d’ailleurs proposé au public, à l’issue du concert. Bernard Corboz, membre agrégé Société des Poètes et Artistes de France, souligne que « Lire Martine Roux est d’abord un plaisir : elle n’oblige pas mais elle est sûre d’elle : elle sait que vous avez déjà repéré depuis la grève cette île à peine dévoilée, au milieu d’une eau qu’elle vous laisse d’abord tâter du bout de l’orteil… Une prose poétique pleine de musique qui  »chante » d’elle-même -autre corde à l’arc de l’artiste-, qui chante juste, autant dans l’envolée lyrique que dans les tombants vertigineux et graves où nous emmènent parfois les tourbillons et méandres plus ou moins mélodieux de notre vie. ». C’est donc à une séance où poésie et musique seront intimement mêlées, tissées adroitement et subtilement que les mélomanes et les amateurs de belles lettres sont conviés.

 

 

Intermezzo du titulaire, pour Noël

Les Amis de l’orgue de Saint-Barnard auront su, par une programmation renouvelée et des concert d’une particulière qualité, marquer l’anniversaire de la création de leur association. Les fondateurs n’imaginaient sûrement pas que, cinquante ans après leur réunion initiale, destinée à sauver l’orgue de la collégiale de l’oubli et du délabrement qui le touchait, que d’autres bénévoles, tout aussi investis, s’ingénieraient, par des concerts étonnants, à marquer d’une pierre blanche cet anniversaire ! Rappelons les faits : un cycle de trois concerts très originaux a été initié par l’équipe de Frédéric Brun, qui préside aujourd’hui l’association. L’Orgue et son double a été l’occasion, au printemps, d’entendre, d’une certaine façon, encore plus d’orgue que d’habitude. Le poétique mariage de l’auguste instrument avec son parent mécanique, actionné par Patrick Mathis, avec Viviane Loriaut, a ouvert la série avec esprit et finesse. Peu après, un étonnant instrument, à la fois respectueux de son passé et en tous points novateur, l’Orgue du voyage de Jean-Baptiste Monnot, brillant musicien venu tout exprès de Rouen, envahissait la nef de ses buffets multiples. Des sons inusités, révolutionnaires, jaillissaient tout près d’un public médusé et d’autant plus charmé qu’un superbe dialogue concertant, sur une musique de Vivaldi, ponctuait avec succès ce concert à deux orgues. Enfin, les mains plus que douées de Kaori Sakaï et Muriel Groz s’emparaient ensemble des claviers pour un duo saisissant de virtuosité. Trois concerts qui, par leur superbe aisance et leur amicale chaleur ont subjugué le public présent. Ils ne doivent pas masquer les Jeux d’orgue, le Marathon, les Intermezzi (durant lesquels on a entendu de belles chorales locales) et les célèbres Double Jeu ! qui ont accueilli un florilège enviable de talents. La tribune romanaise n’a pas à rougir de son succès ! Il s’y entend de la bonne musique et cela se sait !20170418_181022
Pour conclure cette année musicale riche, Jean-Michel Petit, organiste de la collégiale, et Frédéric Brun, président de l’association mais aussi organiste de l’église de Bourg-de-Péage, se réuniront pour donner, l’après midi de Noël, mardi 25 décembre à 16h30 (entrée libre), un ultime Intermezzo du titulaire – ou plutôt « des titulaires » ! Le répertoire de l’orgue est riche de nombreuses musiques écrites durant près de cinq siècle pour honorer la Nativité. C’est un florilège tout en couleurs que donneront les deux amis.

Ce concert précèdera de quelques jours l’assemblée générale de l’association, qui se tiendra à Romans le samedi 26 janvier à 10h30. L’occasion sera à alors aux bilans mais aussi aux projets. On sait d’ores et déjà que l’association porte, avec la municipalité, le projet d’une grande rénovation de l’instrument de la collégiale, étape importante de sa vie. Utilisé tous les jours par des amateurs, visité par les enfants des écoles, il est aussi largement sollicité pour de nombreux concerts et la liturgie. Il est régulièrement entretenu sous l’oeil avisé de Jean-Michel Petit. Le « relevage » de l’orgue, devenu indispensable, lui redonnera le lustre qu’il mérite. Il sera l’occasion d’en reparler !

Intermezzo de la Sainte Cécile, dimanche 25 novembre à 16h30

La saison 2018, qui a marqué les cinquante ans de l’association des Amis de l’orgue, aura été d’une belle et constante qualité ! Le cycle anniversaire, intitulé d’une façon très orginale « L’Orgue et son double » a vraiment marqué les esprits du public nombreux qui a assisté aux trois concerts. Déboubler l’orgue, le multiplier, lui associer des instruments originaux, voilà des idées à même de donner une image renouvelée de l’instruments à tuyaux, de celui de la collégiale tout particulièrement, dont, véritablement, on peut dire qu’il est l’objet de soins attentifs et d’une constante attention pour qu’il brille de toutes ses attachantes qualités. Une fois encore, on entendra le bel instrument, construit par Chambry, résonner dans un concert de belle qualité donné par le chœur orthodoxe Convivia musica qui présentera un programme de chants sacrés russes et bulgares. Cet Intermezzo du titulaire, organisé pour célébrer Sainte Cécile, sera donné le dimanche 25 novembre, à 16h30 (entrée libre), avec la participation de Jean-Michel Petit, organiste titulaire et donc, maître d’oeuvre de ce concert.

Convivia musica est un ensemble vocal composé d’une trentaine de chanteurs et solistes. Il est spécialisé dans le répertoire liturgique orthodoxe russe et bulgare depuis dix ans. Il est l’émanation de l’association du même nom, créée il y a 20 ans, qui s’attache à la formation musicale. Des stages, d’ailleurs, élargissent le répertoire et l’audience en se consacrant à la mise au point de grandes oeuvres du répertoire classique. Le prochain, dédié au Magnificat de Johann Sebastian Bach, se déroulera lors du week-end de l’Ascension 2019. C’est Geneviève Judes qui est à l’origine de cette structure. Son activité débordante nécessitait un cadre plus construit : c’est pour cela que l’association et le choeur ont été organisés. Bien connue dans la région pour son importante activité et la générosité de son action, Geneviève Judes, professeur de chant, chef de chœur (elle a aussi dirigé le choeur Alléluia) et passionnée de chant sacré russe, assure la formation régulière des chanteurs. Le répertoire essentiel du choeur est consacré au chant orthodoxe russe. Celui-ci est l’héritier direct du chant liturgique byzantin. D’abord à l’unisson, il est devenu polyphonique et a mélangé ses origines orientales aux musiques occidentales. Ces œuvres sont chantées depuis le XIVe siècle en slavon. Au fil des siècles, des compositeurs tels Rachmaninov, Tchaïkowski ou Rimsky Korsakov, en ont écrit. La richesse et la splendeur de ces chants sont à rapprocher de l’art des icônes par la variété très russe des couleurs. La présence impressionnante du « bourdon », les nuances et les forts contrastes de volume et de rythmes, les enchaînement d’accords quasi célestes, confèrent à cette musique slave un caractère original qui ne déroute cependant jamais nos oreilles. En notre époque si prompte à l’agitation, ces chants apportent à tous les auditeurs un partage de beauté intense, de lumineuse sérénité et offrent aux croyants un moment de prière.

Le public pourra ainsi découvrir, outre trois œuvres d’orgue de Gounod, Bach et Buxtehude, des œuvres vocales a capella Dmitry Bortnianski, Mikhail Glinka, Pavel Vorotnikof, Anatoly Lomakin, Mikhail Strokine, Piotr Ilitch Tchaikovski, Alexander Akangelski, Anatoly Liadov et Dobri Christov. C’est bien à un voyage esthétique et spirituel que le public est convié à l’occasion de ce concert. La beauté des voix, la splendeur des oeuvres, l’élévation de l’ensemble, ne manqueront pas d’impressionner le public.

Intermezzo de la Sainte-Cécile : splendeurs orthodoxes

La saison 2018, qui a marqué les cinquante ans de l’association des Amis de l’orgue, aura été d’une belle et constante qualité ! Le cycle anniversaire, intitulé d’une façon très orginale « L’Orgue et son double » a vraiment marqué les esprits du public nombreux qui a assisté aux trois concerts. Déboubler l’orgue, le multiplier, lui associer des instruments originaux, voilà des idées à même de donner une image renouvelée de l’instruments à tuyaux, de celui de la collégiale tout particulièrement, dont, véritablement, on peut dire qu’il est l’objet de soins attentifs et d’une constante attention pour qu’il brille de toutes ses attachantes qualités. Une fois encore, on entendra le bel instrument, construit par Chambry, résonner dans un concert de belle qualité donné par le chœur orthodoxe Convivia musica qui présentera un programme de chants sacrés russes et bulgares. Cet Intermezzo du titulaire, organisé pour célébrer Sainte Cécile, sera donné le dimanche 25 novembre, à 16h30 (entrée libre), avec la participation de Jean-Michel Petit, organiste titulaire et donc, maître d’oeuvre de ce concert.

Convivia musica est un ensemble vocal composé d’une trentaine de chanteurs et solistes. Il est spécialisé dans le répertoire liturgique orthodoxe russe et bulgare depuis dix ans. Il est l’émanation de l’association du même nom, créée il y a 20 ans, qui s’attache à la formation musicale. Des stages, d’ailleurs, élargissent le répertoire et l’audience en se consacrant à la mise au point de grandes oeuvres du répertoire classique. Le prochain, dédié au Magnificat de Johann Sebastian Bach, se déroulera lors du week-end de l’Ascension 2019. C’est Geneviève Judes qui est à l’origine de cette structure. Son activité débordante nécessitait un cadre plus construit : c’est pour cela que l’association et le choeur ont été organisés. Bien connue dans la région pour son importante activité et la générosité de son action, Geneviève Judes, professeur de chant, chef de chœur (elle a aussi dirigé le choeur Alléluia) et passionnée de chant sacré russe, assure la formation régulière des chanteurs. Le répertoire essentiel du choeur est consacré au chant orthodoxe russe. Celui-ci est l’héritier direct du chant liturgique byzantin. D’abord à l’unisson, il est devenu polyphonique et a mélangé ses origines orientales aux musiques occidentales. Ces œuvres sont chantées depuis le XIVe siècle en slavon. Au fil des siècles, des compositeurs tels Rachmaninov, Tchaïkowski ou Rimsky Korsakov, en ont écrit. La richesse et la splendeur de ces chants sont à rapprocher de l’art des icônes par la variété très russe des couleurs. La présence impressionnante du « bourdon », les nuances et les forts contrastes de volume et de rythmes, les enchaînement d’accords quasi célestes, confèrent à cette musique slave un caractère original qui ne déroute cependant jamais nos oreilles. En notre époque si prompte à l’agitation, ces chants apportent à tous les auditeurs un partage de beauté intense, de lumineuse sérénité et offrent aux croyants un moment de prière.

Le public pourra ainsi découvrir, outre trois œuvres d’orgue de Gounod, Bach et Buxtehude jouées par Jean-Michel Petit, des œuvres vocales a capella Dmitry Bortnianski, Mikhail Glinka, Pavel Vorotnikof, Anatoly Lomakin, Mikhail Strokine, Piotr Ilitch Tchaikovski, Alexander Akangelski, Anatoly Liadov et Dobri Christov. C’est bien à un voyage esthétique et spirituel que le public est convié à l’occasion de ce concert. La beauté des voix, la splendeur des oeuvres, l’élévation de l’ensemble, ne manqueront pas d’impressionner le public.

 

 

Intermezzo du titulaire, lundi de Pâques

Après un long temps de silence, que seule la participation musicale à la fête de Saint-Barnard a rompu, l’orgue de Saint-Barnard semble avoir attendu des jours plus propices pour redonner de la voix ! Pour fêter Pâques et sa solennité, les Amis de l’orgue ont choisi d’accueillir la chorale Au fil des voix dirigée par Svitlana Baussois Yarochenko qui sera accompagnée par Jean-Michel Petit aux claviers dont il est le titulaire. 
Au fil des voix a été créée en janvier 2011 et a pour but de promouvoir la pratique du chant choral et de permettre à chacun d’affiner sa culture musicale. Elle  assure la diffusion d’œuvres  nouvelles et traditionnelles et invite à découvrir des créations  du monde entier, avec un goût particulier pour les musiques d’ailleurs. Née en Ukraine en 1976, Svitlana Baussois Yarochenko dirige la chorale depuis 2016. Elle a commencé ses études musicales dans son pays d’origine. Dès l’âge de 15 ans, elle s’est orientée vers le chant choral et la formation de chef de choeur dont elle obtient le diplôme à l’issue de son cursus à l’Université des Beaux-Arts de Kiev, où elle  perfectionne également, dans le chant lyrique, sa voix de soprano. Venue en France en 2000, elle approfondit pendant deux ans sa formation à la Faculté de Musicologie de Paris IX Saint-Denis. Depuis 2005, Svitlana est professeur de chant à l’école municipale de musique de Saint-Péray dont elle dirige aussi la chorale. Parallèlement à cette carrière professionnelle, elle a enrichi son expérience de choriste à la Compagnie Cala, fondée à Lyon par Fabien Attias et spécialisée dans la production de spectacles d’opérette. Elle a également dirigé diverses formations chorales de l’agglomération de Valence et du Nord-Drôme. Actuellement, elle est chef de choeur à l’association « Bien vivre » de Cornas, dirige la chorale « Bohème » de Saint-Jean-de-Muzols et la chorale « Crescendo » de Romans. Quant à Jean-Michel Petit, bien connu à Romans, il a commencé le piano à l’âge de 7 ans et a travaillé à Grenoble avec Jeanine Collet. Après un Prix de supérieur 1 au Concours Lucien Wurmser, parallèlement à des études de sciences physiques, il est entré en classes d’orgue et de musique de chambre au Conservatoire de Grenoble avec pour professeur Mme Amiez-Falque. Tout récemment, il s’est perfectionné auprès de Frédéric Munoz et Jean-Luc Saliques. 
Au cours de cet Intermezzo pascal, les mélomanes pourront entendre des œuvres vocales, très variées (cette diversité des auteurs est la marque des concerts de l’association) de Monteverdi, Stravinski, Pärt, Kodaly et Elgar. A l’orgue, on voyagera du XVIIIe siècle à nos jours, avec des pages de Bach, Pachelbel, Walon, Bouvard, Langlais, Willscher et Corette. Ce panorama musical sera donné le lundi de Pâques, 2 avril, à 17h00. L’entrée est libre (participation aux frais).

Les Amis de l’orgue fêteront, en 2018, les 50 ans de leur création. C’est en effet en 1968 que quelques passionnés se sont regroupés pour sauver l’instrument de la collégiale alors bien abandonné. Pour marquer l’événement, outre les manifestations habituelles et déjà inscrites aux habitudes des mélomanes (mais que l’on ne peut que conseiller aux curieux) : les Double Jeu ! des virtuoses de septembre (chaque week-end, en collaboration avec Saint-Antoine-l’Abbaye), les Jeux d’orgue (le 2 juin et le 23 juin) et le Marathon d’orgue qui réunit dans une joyeuse ambiance amateurs et professionnels. Le clou de la saison est un cycle très original de trois concerts baptisé « L’Orgue et son double ». Derrière ce titre étonnant, suggérant qu’on puisse multiplier les orgues dans la collégiale, se cache un programme alléchant dont on reparlera sous peu !

Intermezzo de Noël, une sérénade pour les santons…

Pour terminer une saison d’orgue 2017 riche de superbes moments musicaux, les Amis de l’orgue de Saint-Barnard proposent, l’après-midi même de Noël, le 25 décembre à 16h30, une sérénade pour les santons, un moment musical pour tous, un intermezzo donné par Jean-Michel Petit, organiste de la collégiale, et Frédéric Brun, son camarade de l’église de Bourg-de-Péage. Les deux confrères officiaient déjà pour la Sainte-Cécile et ont l’habitude de donner ces concerts informels, dont on découvre le programme au fur et à mesure où il se décide à la tribune ! Noël est riche d’un répertoire musical pittoresque : outre les airs populaires que l’on chantait encore, il y a quelques années autour du sapin, les compositeurs dits « sérieux » ont aussi honoré la Nativité d’oeuvres d’ampleur, connues ou moins, et que l’on pourra entendre à cette occasion. Des partitions de saison de Domenico Zipoli, César Franck, Johann Pachelbel, Johann Sebastian Bach, Nicolas Lebègue résonneront : scènes pastorales, envols de cloches, méditations sur la venue du Sauveur.

Ainsi donc, la saison d’orgue se refermera sur le souvenir des grands concerts avec orchestre (le « Requiem » de Mozart du Choeur Adhémar, la « Symphonie avec orgue » de Saint-Saëns de l’orchestre du CRD Valence – Romans), ainsi que les superbes Doubles Jeu ! de septembre qui ont permis d’entendre à Romans la fine fleur des organistes français. On parle, pour 2018, de concert étonnants et novateurs ! Le programme de la saison sera révélé durant l’assemblée générale le samedi 27 janvier. Il y aura de nouvelles et nombreuses occasion de venir entendre l’orgue de la collégiale. L’activité qui l’entoure est l’une des plus riches du département et les bénévoles qui l’animent ne ménagent pas leur peine. Cet après-midi de Noël, passez donc dans la collégiale : quelques notes de musique bienvenues accompagneront votre visite à la crèche !Affiche Intermezzo Noël-001

Intermezzo de la Sainte-Cécile, dimanche 19 novembre à 16h30

Les Amis de l’orgue de Saint-Barnard ont pris l’habitude, en plus d’une saison déjà riche de plus d’une dizaine de manifestations (ce qui la place parmi les plus actives du département, il faut le souligner), de célébrer divers moments de l’année par un petit concert informel. Ces Intermezzo du titulaire sont l’occasion de « faire de la musique », à l’instigation de Jean-Michel Petit, organiste titulaire de la collégiale. Après la Saint Barnard, en janvier, puis Pâques, c’est Sainte Cécile, patronne des musiciens, qui sera bien évidemment honorée ce dimanche 19 mars à 16h30, à quelques jours de la date calendaire de sa fête.

L’action de l’association a largement permis, depuis plusieurs années, de singulièrement élargir le public ainsi que la connaissance de l’instrument, de son histoire et de son répertoire spécifique, de ses particularités comme de sa richesse. C’est le bénéfice d’une direction artistique volontariste et volontiers novatrice. C’est aussi grâce à l’action de bénévoles amoureux de leur instrument. D’ailleurs, pour cet Intermezzo, ce ne sont ni plus ni moins le président et le trésorier-titulaire qui s’installeront aux claviers ! Organistes amateurs, enthousiastes dès qu’il s’agit de parler de leur orgue, férus de sa technique et de son histoire, ils n’ont donc pas hésité à vouloir mettre la main à la pâte.

Frédéric Brun, le président des Amis de l’orgue, est architecte. Il a découvert l’orgue grâce à la bienveillance d’Andrée Trapp, qui était alors l’organiste de la collégiale. Il a travaillé avec Emmanuel Hocdé, à Saint-Eloi à Paris, et Jean-Paul Imbert au stage de l’Alpe d’Huez. Proche du Maître Jean Guillou, il participe activement au rayonnement de l’oeuvre de ce grand musicien : auteur de plusieurs analyses de ses compositions, parues dans différentes revues, Frédéric Brun a aussi assuré la publication des poèmes du musicien (« Le Visiteur », Christophe Chomant Editeur). Jean-Michel Petit, a commencé le piano à l’âge de 7 ans et a  travaillé à Grenoble avec Jeanine Collet. Après un Prix de supérieur 1 au Concours Lucien Wurmser, parallèlement à des études de sciences physiques, il est entré en classes d’orgue et de musique de chambre au Conservatoire de Grenoble avec pour professeur Mme Amiez-Falque. Tout récemment, il s’est perfectionné avec Frédéric Muñoz et Jean-Claude Saliques.

Les deux compères musiciens proposeront un programme très varié destiné à mettre en valeur les qualités de l’instrument de la collégiale, polyvalent et apte à faire sonner des œuvres de toutes les époques. Le programme est une surprise : on en découvrira la teneur lors de cet Intermezzo, dimanche 19 novembre à 16h30. Entrée libre, participation aux frais.

Intermezzo de Pâques : Maxime Patel au pied levé !…

Les Intermezzi du titulaire tiennent une place particulière dans la programmation des Amis de l’orgue de Saint-Barnard. Organisés par Jean-Michel Petit, l’organiste titulaire de la collégiale, ces concerts sont l’occasion d’entendre des formations diverses (on se souvient d’excellents ensembles vocaux…), mais aussi des organistes qui deviennent des habitués. Il en est ainsi de Maxime Heintz. Autre habitué, Philippe Gueit, l’organiste de la cathédrale de Marseille, devait se produire ce lundi de Pâques mais de graves soucis de santé l’ont obligé à cesser son activité pour plusieurs mois. Tout en souhaitant un prompt et bon rétablissement au musicien marseillais, les Amis de l’orgue ont puisé dans leur étonnant carnet d’adresses et sollicité, au pied levé, Maxime Patel, concertiste renommé, qui a des attaches familiales dans la région romanaise.
 
Maxime Patel est né à Chalon-sur-Saône en 1977.  Parallèlement aux classes qu’il suivait au Conservatoire de Lyon (Harmonie, Contrepoint, Accompagnement, Composition), il a travaillé sous la direction de Marie-José Chasseguet. Ses études au Conservatoire de Grenoble lui ont valu la Médaille d’or dans la classe de Pierre Perdigon. Il est aussi diplômé en accompagnement au piano et composition du Conservatoire de Lyon. Il a reçu l’enseignement de professeurs prestigieux tels que Félicien Wolff, Rolande Falcinelli ou Françoise Levéchin. Grâce à son travail avec Pierre Labric, Maxime Patel s’est particulièrement inspiré de l’esthétique musicale de Jeanne Demessieux dont il est devenu un interprète privilégié. Ses disques, consacrés à de nombreux compositeurs (Demessieux, Hakim, Liszt, Naudy…), lui ont valu plusieurs récompenses.
 
Malgré la promptitude des conditions d’organisation de ce concert, le programme proposé par le jeune musicien mérite toute l’attention des mélomanes tant son originalité, alliée à une musicalité unanimement reconnue, ne manquera pas de séduire. Maxime Patel jouera ainsi une adaptation de la « Septième Symphonie » de Joseph Haydn, l’étonnante et déjà très moderne « Fantaisie chromatique et fugue BWV903″ de Johann Sebastian Bach. Compositrice fétiche de l’interprète, Jeanne Demessieux est l’une des plus immenses virtuoses du XXème siècle. C’est aussi une compositrice exigeante qui puisa, pour plusieurs de ses oeuvres, son inspira dans le monde grégorien. Mâtinés d’harmonies changeantes, de rythmes complexes, les thèmes grégoriens de Pâques s’allieront dans ce « Répons pour le temps de Pâques » que l’on entendra pour la première fois à Romans. Enfin, perle délicate du programme, on entendra la « Sonate en sol Majeur op 36″ de Muzio Clementi.
 
L’occasion est donnée de découvrir un musicien reconnu dont c’est la première prestation drômoise. La jeunesse et le talent s’associeront pour cet Intermezzo pascal, riche d’une étonnante diversité musicale, et virtuose. Le concert aura lieu le lundi 17 avril à 16h30 – l’entrée est libre.
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Intermezzo pour Saint-Barnard, dimanche 22 janvier 2017 à 16h30

Pour les Amis de l’orgue de Saint-Barnard, il est important de donner quelques habitudes au public qui élaborent, sur le long terme, à la fois des réflexes et une image de marque. Concerts réguliers, à des dates régulières et qualité des musiciens reçus et des programmes proposés sont donc pour cette dynamique association (une des plus actives du département) une forme de règle à laquelle le public des mélomane se prête de bonne grâce. Ainsi, l’après-midi de Noël, plusieurs dizaines de personnes avaient laissé les riches tables et la douceur d’une après-midi pour venir écouter les airs de Noël interprétés ou sujets à improvisation que Jean-Michel Petit et Frédéric Brun avaient assemblés pour un moment musical tout en détente bienvenue. En ce début d’année, c’est par un nouveau rendez-vous régulier que la saison musicale s’ouvrira pour fêter le patron de la collégiale, Barnard. Ainsi, ce dimanche 22 janvier, à 16h30, Jean-Michel Petit invitera son collègue estimé Maxime Heintz, organiste assistant de la collégiale de Saint-Donat-sur-l’Herbasse. En 1998, Maxime Heintz a intégré le Conservatoire de Marseille, dans la classe d’André Rossi, duquel il est sorti avec un Premier prix. Longtemps organiste titulaire de la collégiale de Grignan, il s’est aussi consacré à la direction chorale tout en continuant à pratiquer son instrument de prédilection. Musicien accompli, d’une générosité soulignée, il s’est produit à de nombreuses reprises à Romans –dès son plus jeune âge. Fidèle de Bach et du répertoire romantique, il en donne une traduction toujours vivante et rigoureuse, fermement menée par une attention toujours constante au rythme et aux couleurs, agencées avec goût et simplicité, pour une bonne compréhension des œuvres. Le jeune musicien, très estimé dans la région, a proposé aux organisateurs une forme de « liste des courses » comportant des œuvres de Bach (le somptueux « Prélude et fugue en la mineur », trois versions du choral « Allein Gott… »), une « Sonate pour orgue » de Mendelssohn, deux « Etudes en forme de canon » de Schumann ainsi que les gigantesques « Trois danses » de Jehan Alain, œuvre ultime d’un musicien qui devait tomber au Champ d’honneur peu après la dernière note apposée sur le manuscrit. C’est au dernier moment que le musicien et les Amis de l’orgue élaboreront le véritable programme de cet Intermezzo en associant quelques unes de ces œuvres et en tissant entre elles des rapport nouveaux, des confrontations, des rapprochements, des réactions inattendues.

Le samedi 21 janvier, la veille, aura eu lieu l’assemblée générale des Amis de l’orgue : le bilan de l’année 2016 est particulièrement brillant. Avec les habituelles manifestations (Intermezzi, Jeux d’orgue de juin et Double Jeu ! de septembre…), l’association présidée par Frédéric Brun a accueilli de nombreux visiteurs qui ont pu découvrir le fonctionnement et les richesses de l’orgue de collégiale durant les Journées du patrimoine, le Jour de l’orgue en mai -mais aussi au cours de visites organisées au profit des jeunes écoliers. Deux concerts spirituels ont aussi marqué la saison passée, dans le cadre du 5e centenaire du calvaire des Récollets : pour les Rameaux, Jean-Luc Thellin donnait l’impressionnant « Chemin de la Croix » de Marcel Dupré avant que, lors du colloque organisé par la Ville, Jean-Marc Leblanc ne saisisse le public avec les rares « Sept chorals-poèmes » de Charles Tournemire. A n’en pas douter, le programme de la saison 2017, dévoilé lors de l’assemblée générale, proposera de nouvelles belles occasions d’entendre résonner l’orgue de la collégiale sous des doigts inspirés.

maxime heintz

Intermezzo de Noël, dimanche 25 décembre à 16h30

La période de Noël est, pour les organistes, certainement la plus riche en activité et en répertoire. Si, désormais, il n’y a plus guère, en fonction des endroits, qu’une messe de minuit (entre 18h30 et 21h) et une messe du jour, voire un concert, il y a encore quelques années les musiciens des tribunes devaient enchaîner, sans l’ombre d’un répit et encore moins d’une part de bûche, la messe de minuit, la messe du matin (à l’aube), et la grand’messe du jour, toutes avec solennités et pompes ecclésiastiques et décorum pittoresque. Le répertoire joué à ces multiples occasions, reste issu de chant populaires encore très présents, bien connus et qui résonnent à nos oreilles avec cette douceur qui est celle du souvenir de l’enfance. A l’inverse de Pâques, pourtant la principale fête religieuse du calendrier, Noël est bien fourni en musique et c’est dans ce fonds inépuisable que Jean-Michel Petit, organiste de la collégiale et Frédéric Brun, son confrère de l’église de Bourg-de-Péage iront puiser pour l’Intermezzo de Noël. Le dimanche 25 décembre, à 16h30, tout juste achevées les agapes familiales, le public pourra donc venir admirer la crèche et écouter un programme dont on ignore tout mais dont on sait qu’il sera aussi varié qu’à l’accoutumée. Les deux musiciens se connaissent bien et ont assuré d’autres Intermezzo cette année, dévoilant des pans du répertoire que l’instrument de la collégiale peut mettre en valeur -quelle que soit l’époque de chaque pièce. En n’en pas douter, il en sera de même pour ce concert de Noël…
L’association des Amis de l’orgue, que préside d’ailleurs Frédéric Brun, clôturera ainsi sa saison 2016 marquée par un nombre de manifestations très important, qui fait de la structure romanaise une des plus actives du département, et de grande qualité. Les deux concerts spirituels ont marqué les esprits par la qualité des programmes et des interprètes dans des œuvres pourtant exigeantes. Le 21 janvier se tiendra au presbytère de Saint-Barnard l’assemblée générale de l’association, l’occasion de faire le bilan de son activité et d’envisager son avenir.
Avant cela, l’après-midi de Noël sera l’occasion d’entendre les airs célèbres du moment : à 16h30, entrée libre…
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