

Nos camarades des Amis de l’orgue de la collégiale Sainte-Croix de Montélimar nous présentent leur saison, qui marque les quarante ans de l’inauguration de l’orgue construit par le grand facteur d’orgue Rudolf von Beckerath :
Samedi 7 octobre à 17h : Concert à quatre mains pour le 40ème anniversaire de l’orgue avec Marie-Ange LEURENT (organiste titulaire de Notre-Dame-de-Lorette à Paris, professeur à l’université Paris IV-Sorbonne) et Eric LEBRUN (organiste titulaire de Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts à Paris, professeur au conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés, compositeur).
Samedi 9 décembre à 17h : Concert de Noël avec Pierre FARAGO (professeur au conservatoire de Boulogne-Billancourt).
Samedi 27 janvier à 17h : Concert « Orgue et Flûte traversière » avec Muriel GONTARD-BENDER, orgue et Alain GIRARD, flûtiste (tous deux professeurs honoraires du conservatoire de Montélimar).
Samedi 16 mars à 17h : Concert « Orgue et Voix » avec Fabienne MEDURIO, organiste titulaire de Sainte-Croix et Hélène MAZGAJ, mezzo-soprano
Samedi 4 mai à 18h : Récital d’orgue avec Frédéric ISOLETTA (chef d’orchestre au CRR de Marseille, chargé de cours à l’Université de Provence).
Malgré la terrible explosion due au gaz, qui a ravagé l’un des beaux pavillons d’entrée de la superbe ancienne abbaye du Val de Grâce, à Paris, en faisant plusieurs victimes il y a quelques mois, notre ami Hervé Désarbre nous communique le programme de sa saison musicale, qui pourra donc avoir lieu :
2023
1er Octobre : XXX ! Hervé Désarbre fête ses trente ans de titulariat avec ses amis (Ian Curror, organiste émérite du Royal Hospital, Chelsea, Londres, quintette de cuivres European Brass Band, Caroline Lupovici, piano, Michel Schmitz, orgue, Benjamin Pras, orgue)
5 novembre : Mari Transve Mare : Concert autour de Dominique Dormont, à l’occasion des vingt ans de sa disparition. Portrait musical d’une vie médicale hors du commun (Jérémy Delvert, baryton, Hervé Désarbre, orgue, Orchestre à cordes de la Garde républicaine, colonel Sébastien Billard, direction)
12 novembre : concert du Bleuet de France sous le parrainage du gouverneur militaire de Paris et de la directrice générale de l’ONACVG (Formations de chambre de la Musique des Troupes de Marine, Ensemble vocal du lycée Jean de la Fontaine (Paris XVI°), Association« Santé, Armées et Arts, dite « Sant’Arts », solistes réservistes citoyens)
3 décembre : du vent sous la coupole… (Julia Olmeo, flûte, Eric Cordé, organiste de la cathédrale de Dol-de-Bretagne)
2024
D’une grande renommée chez nos cousins canadiens, l’organiste et compositeur Rachel Laurin est décédée ces derniers jours.
Rachel Laurin était née en 1961 à St-Benoît, Comté des Deux-Montagnes (QC). À la fin de ses études au Conservatoire de Musique de Montréal, elle devint adjointe de Raymond Daveluy, titulaire du grand orgue à l’Oratoire Saint-Joseph à Montréal, poste qu’elle occupa de l986 à 2002. De 2002 à 2006, elle fut organiste titulaire à la Cathédrale Notre-Dame, à Ottawa. Depuis, elle s’était consacrée au concert, à la composition, ainsi qu’à la présentation de conférences et de «master-classes». Sa discographie comporte six disques solo et cinq disques avec divers ensembles (Motette, Musicus, Musicus/Fidelio, Riche Lieu, SRC (Radio-Canada), Analekta, DJA, et BND). Elle a donné de nombreux récitals dans les grandes villes du Canada, des États-Unis et de l’Europe. En 2002, lors de l‘inauguration du grand orgue Létourneau au Winspear Centre d‘Edmonton, elle créa le Concerto pour Orgue de Jacques Hétu avec l’Orchestre Symphonique d’Edmonton sous la direction de Mario Bernardi. Elle a enseigné l’improvisation au Conservatoire de Montréal et à l’École de Musique Sacrée d’ Épinal, en France, et a été à plusieurs reprises «Faculty Member» à la Mount Royal Summer Organ Academy, à Calgary, enseignant l’interprétation, l’improvisation et la composition. En 2009-2010, elle fut «Distinguished Guest Artist» de l’Université Yale (New Haven, CT). Rachel Laurin est «Compositeur Agréé» du Centre de Musique Canadienne. Elle a composé plus de soixante d’œuvres pour instruments solos, formations de chambre, chœur, et orchestre…
Sa Bagatelle burlesque (joué par elle-même) : (425) Rachel Laurin :: Bagatelle Burlesque :: Organ – YouTube
Son Omaggio festivo : (425) Omaggio Festivo – Rachel Laurin, orgue / organ (CIOC 2021) – YouTube
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Un auditeur de l’Aubade du marché donnée par Muriel Gontard, M. Pascal Dupont, nous a fait parvenir ce beau texte, teinté d’émotion. Nous le publions avec son autorisation.
Aubade du marché 051222
Malgré la pluie, le froid hivernal du dehors, à l’abri dans la collégiale, mon amie et moi, nous avions décidé d’aller écouter notre orgue romanais. En ce mois de décembre, entre les mains de virtuoses locaux, l’Association des Amis de l’orgue de Saint-Barnard organise tous les dimanches à 11 heures, et pendant une petite demi-heure, une démonstration des capacités de l’instrument, à fortiori, de celles et ceux qui en jouent.
Si l’orgue de la basilique de Saint-Maximin possède quelque 4900 tubes, celui de Romans n’en possède « que » 2900, de quoi, pourtant, alimenter une artillerie musicale digne de faire trembler tous les vitraux de notre collégiale Saint Barnard.
Aussi, ce jour, dévolue à « L’aubade du marché » concertpoireaucarotte (ça ne s’invente pas), c’est Muriel Gontard, diplômée de la faculté de la Belle Musique, qui s’y collait avec une grande maestria. Son répertoire allant de Dietrich Buxtehude à Alexandre Guilmant, elle alla doctement chercher tous les registres possibles avec cet instrument gigantesque installé au-dessus de la grande porte de la collégiale…
À l’heure dite, la grand-messe musicale débuta. Outre la puissante solennité des premières notes, ces graves interminables qui constituent l’atmosphère de l’orgue, elles étaient cependant le tapis déroulé et moelleux des notes suivantes ; de l’orage au prélude, entre les abrégés, les accouplements, les appels, le jeu, celles-ci s’envolaient dans la nef, se retrouvaient, s’harmonisaient dans des gammes savantes entre les échos des voûtes, se suivaient dans une trame aux puissantes intonations baroques. Bien qu’invisible, ce petit bout de femme, je l’imaginais à l’œuvre, en train de tirer des tiroirs, d’appuyer sur des pédales, d’insister longuement sur les touches de ses claviers pour sortir de son instrument les chorales du jour, de Bach, Brahms et Daquin…
Dans l’abside, les longs vitraux semblaient éclairés jusqu’à me faire croire que le soleil était revenu. De mon banc, et dans la perspective de mon regard, ils étaient posés sur les cierges de l’autel comme des longues flammes colorées de bleus, de verts et de rouges incandescents. La musique rude et soyeuse les animait à l’envi de mes impressions folâtres. Jusque là tout allait bien ; n’étant pas trop empreint par la gravité musicale du contexte, je musardais en visitant des yeux les arcades, les bas-côtés, le chœur, les chapelles, cherchant à les organiser, à les embellir avec mes propres pensées.
Ça caillait dans l’église. On n’était pas loin avant de voir sortir de nos bouches de la buée glaciale ; le froid me saisissait plus que pouvait me réchauffer ce pompeux cérémonial de musique.
Évidemment, ce n’était pas Rick Wakeman (Yes), ni Richard Wright (Pink Floyd) aux claviers, mais la sonorité acoustique, la facture musicale avait son charme intemporel. Dame Muriel déclinait son savoir d’interprète avec une grande technique de précision et une grande passion mélodieuse. Bach, Brahms et consorts pouvaient se rendormir sur leurs deux oreilles ; sans bémol et récités jusqu’aux moindres soupirs, leurs chefs-d’œuvre étaient entre de bonnes mains. Aux vibrations forcées de l’instrument s’enflant d’emphase, la poussière se décollait, le vide de la collégiale s’emplissait de sons téméraires ; dans ses murs récepteurs, l’alchimie musico-liturgique avait trouvé son auditoire de mélomanes avertis…
Je ne me souvenais plus de notre collégiale, il y avait tellement longtemps que je n’y avais plus mis les pieds. À la fois romane et gothique, elle est toujours aussi austère, et au moins, aussi froide que le dehors l’était, ce jour. Il y a peu d’eau dans le bénitier, pas de fleurs sur l’autel, pas un cierge n’est allumé, pas un tableau n’a son éclairage le ravivant. Le diocèse n’a-t-il donc pas payé la facture d’électricité ? De fait, partout, l’ombre est casanière et capricieuse. Elle se cache derrière les péristyles comme si elle était en retard de ses pénitences, elle s’immole par le feu devant un vitrail éclairé ; omniprésente, elle tache le sol de ses noirceurs changeantes au gré des pèlerins de passage la piétinant. Peste, guerre, famine, choléra, etc., on dirait qu’on y a plus prié pour conjurer les calamités à travers les siècles, que pour y célébrer des moments de bonheur. Je n’y ressens pas l’équilibre égalitaire entre le bien et le mal, comme si le bien n’y avait pas encore atteint son quota d’allégresse en contrepoids. Ici, Jésus sur la croix, avec son visage éternellement mortifié, on dirait qu’il souffre de plus en plus, et si je devais refaire le plein d’énergie spirituelle, ce n’est certainement pas dans cet endroit que je viendrais…
Laissant vagabonder mon imagination baladeuse, je trouvais que les longues colonnades verticales ressemblaient à des sucres d’orge framboise et citron montant en une spirale sirupeuse jusque dans les arcades ; presque naïves, et redondantes, les peintures pariétales s’accommodaient du chœur de l’église ; et si les bancs étaient récents, le dallage était abîmé comme si des milliers de fidèles en grande foi chrétienne l’avaient foulé au fil des siècles. À cause de mes appareils auditifs, certaines notes frémissaient plus que de raison à l’intérieur de mes pauvres oreilles ; c’était une sonorité dédoublée, un vibrato forcené, un dérangement sévère, si bien qu’il me semblait que les notes brutales étaient jouées deux fois, ou plus longtemps, ou plus fortissimo ! « Quel appareil de torture ! », me dis-je…
Soudain, je sentis la main de mon amie se blottir un peu plus dans la mienne. Je penchai la tête sur le côté et je constatai qu’elle avait de la buée dans les yeux. Ce ne pouvait être le froid ; c’était peut-être l’émotion momentanée que délivrait cette musique si gutturale, et qui réveillait en elle des souvenirs poignants. La musique, c’est de la lumière dans les pensées et des paysages dans les yeux. « Je vais te confier un secret… », me dit-elle ; je la regardais, quelque peu dubitatif. « Je vois mes parents… », me murmura-t-elle. « Ils dansent au-dessus de l’autel… » Pourquoi pas ! Entre la rhétorique de cette musique pompeuse s’élevant dans la nef, comme un cerf-volant cherchant son air, Jésus, au visage de la souffrance, crucifié depuis si longtemps et les vitraux éclairés par je ne sais quelle lumière céleste, elle pouvait bien avoir des états d’âme en forme de souvenirs parentaux.
C’est à ce moment que l’équilibre a vacillé sous mes godasses. Au milieu de toute cette grandiloquence, dans le tabernacle de ses pensées, si elle voyait ses parents danser, dans ma boîte de pandore, qui donc pouvais-je agiter devant mes yeux pour retrouver pareilles émotions ?
En fin de matinée, il y a des années, empruntant la clé de la grande porte à sa belle-mère, alors qu’elle était encore secrétaire de mairie, tels deux chenapans, vestiges de notre jeunesse, mon pote et moi, nous avions pénétré à l’intérieur de l’église de Saint-Bardoux. Cette église, plantée en surplomb au milieu du village, lui-même posé en haut d’une colline, est un point de vue imprenable sur toute la région. Des premières cimes du Vercors jusqu’aux contreforts de l’Ardèche, et de la vallée du Rhône jusqu’aux éoliennes du « Nord », on y répertorie plusieurs départements. Il fallait qu’on vérifie de visu tous ces ouï-dire…
Ô, dans cette petite église, il n’y a rien à voler, que des souvenirs, entre rires et larmes, de baptêmes, de mariages et d’enterrements à se remémorer. Ô, dans cette petite église, il n’y a pas d’orgue, pas d’instrument qui puisse rehausser le bâtiment avec des refrains de bénédiction, ni même une chorale ; les seules musiques qu’on peut entendre, ce sont les échos de notre conscience quand elle se rappelle quelques bonnes actions en sourdine.
Dans cette église, sur l’autel, il y a toujours des fleurs des champs, les cierges sont toujours allumés, la lumière baigne les vitraux d’une aura qui habille les Saints en place de vêtements multicolores. Ici, Jésus, même prisonnier sur sa croix, ne semble pas faire la gueule…
Pris par le démon de la découverte, mon pote, toujours précurseur dans l’art de la bêtise, était encore premier de cordée pour l’occasion ; tels deux alpinistes inconscients, nous escaladâmes les petits escaliers si raides qui emmènent sous la toiture du clocher. Pendant l’ascension, sous nos pas, les marches en bois de jadis craquaient en grinçant leur extrême fragilité ; à travers l’inextricable enchevêtrement de poutres et de voliges, celui du système de l’horlogerie et des ferrailles attenant, nous nous frayâmes un passage jusque sous la cime du beffroi. Entre les cloches, poussière, plumes et fientes de pigeons nous accueillirent au sommet. Derrière les interstices des volets, pour le peu qu’on entrevoyait, apparaissait à nos regards ébahis le panorama grandiose de notre environnement. Les champs de blé ondulaient avec le vent caresseur, le pré de Cinq Sous avait sa parure brumeuse de l’été, et même le cimetière nous paraissait petit, comme si on n’y avait pas notre place, comme si, déjà, on s’était rapprochés du Seigneur ! Ha, ha ! N’étions-nous pas des petits clandestins dans sa demeure ? Comme il punit toujours les contrevenants, le mécanisme de l’horlogerie s’était mis soudainement en branle ! Graves et méthodiques, les cloches se mirent à tintinnabuler frénétiquement l’heure de midi ! Qui a dit qu’il n’y avait pas de musique dans l’église de Saint-Bardoux !
Décédé depuis plus de quatre ans, mon pote était là ! Perché entre deux colonnes, le sourire aussi large que deux voûtes de plafond, il me faisait des signes de bienvenue, du haut du chemin de ronde des petites arcades ! Mais oui ! C’était lui ! Je l’ai tout de suite reconnu ! Ce ne pouvait être que lui ! Je fermais les yeux, je les rouvrais, en un seul clin d’œil, il était assis sur un rebord de vide, de l’autre côté de la collégiale ! Il a toujours été facétieux, mon pote ! « Comment as-tu fait pour grimper ? » voulais-je lui crier pour le rejoindre ! « Faut prendre quels escaliers ? » À cet instant, j’aurais donné ma vie pour le retrouver. Je savais que tout ça, c’était seulement l’œuvre de mon imagination, et que ces impressions n’étaient que la traduction de cette musique d’orgue qui avait pénétré les méandres de mes perceptions les plus intimes. Aussi, je devais me résoudre à la réalité factuelle et aux ultimes notes de l’organiste quant à l’offertoire déclamé en bouquet final ronflant…
Peut-être fus-je le seul à l’entendre, j’eus droit à une fausse note, un couac d’anthologie, qui détona fortement au dénouement de ce récital si rondement mené. Ce ne pouvait être que lui ; au hasard, mon ami d’enfance avait appuyé sur une touche du clavier de l’orgue pour m’assurer de sa présence. Quand je vous disais qu’il est facétieux ! Onze heures trente et quelques octaves aux montres des dilettantes ; on applaudit la représentation de Dame Muriel, on laissa quelques pièces dans la corbeille, et on s’en alla à nos occupations, naturellement… moins musicales…
Le père Eric Lorinet, vicaire général du diocèse de Valence, nous a autorisés à publier ici le discours qu’il a prononcé lors de l’inauguration de notre orgue, le 9 octobre dernier. Nous l’en remercions !
• Le vitrail a besoin de la lumière, l’orgue a besoin d’air.
• Chacun est une œuvre d’art en lui-même.
• Chacun transcende l’élément invisible, impalpable et insaisissable qui le traverse pour en faire aussi une œuvre d’art.
• Chacun a besoin de plusieurs artistes pour cela : le maître verrier et le soleil jouant avec les nuages ou bien le facteur d’orgue et l’organiste, avec le compositeur.
• Chacun de ses artistes le fait pour la gloire de Dieu et pour l’élévation de toute personne qui regarde et écoute.
Nous contemplons ici et maintenant le résultat. L’émotion artistique est universelle, elle peut mener l’incroyant sur le chemin de la beauté, le chercheur jusqu’au seuil de la foi et le croyant jusqu’à Dieu. Dans cette belle restauration, chacun a joué son rôle et c’est bien. En effet, depuis les lois de 1905 puis 1920, un lien très fort existe entre les communes propriétaires des églises édifiées avant 1905 et de leur contenu, et les curés de l’Église catholique, affectataires de ces bâtiments et de leur contenu. Ce lien est le lieu d’une collaboration fructueuse quand chacun respecte l’autre et la loi. L’affectation étant permanente, définitive et exclusive, rien ne peut se faire dans et sur l’église sans que le curé soit d’accord. Inversement, un curé qui empêcherait des activités culturelles dans un lieu pareil, sachant qu’elles respectent le caractère du lieu, serait particulièrement borné ! Comme vous le voyez, il faut se parler entre gens intelligents. Les autorités civiles et nous prenons soin des mêmes personnes, chacun pour notre part. Et notre rôle commun est de faire avancer le monde dans le bon sens. Là, c’est fait ! Bravo et merci.
Nous remercions Julien Marsault du superbe reportage photo auquel il nous donne un libre accès sur le lien suivant : https://sites.google.com/view/julienphoto
Un magnifique souvenir de cette belle et très intense journée !