Notre association vous propose, pour cette saison 2012, d’embarquer avec le personnage qui orne notre affiche pour le pays des rêves et de vous laisser faire : devenez les objets de toutes nos attentions ! Ainsi, après un premier Intermezzo au creux de l’hiver qui honorait le saint patron de la collégiale, suivez notre individu sans tête -ou dont la tête s’est soudain envolée, happée par l’intensité du moment du concert !
L’originalité visuelle presque déconcertante qu’ont choisi les Amis de l’orgue de Saint-Barnard illustre bien sa volonté de sortir l’orgue de son éloignement, de sa seule utilisation liturgique et d’innover encore. Ainsi, pour cet Intermezzo de Printemps, l’instrument à tuyaux, tenu par son titulaire Jean-Michel PETIT, accompagnera le violoncelle de Christophe TSENG. Alliance inhabituelle, qu’on pourrait penser entachée d’une disproportion défavorable au violoncelle. Il n’en est rien : l’instrument à cordes, à la voix essentiellement mélancolique, dialogue idéalement avec l’ampleur des timbres de l’orgue.
Christophe TSENG a débuté le violoncelle avec Reiner Rothmüth à Taiwan puis, à Paris sous la direction de Yvan Chiffoleau. Il entre ensuite à l’orchestre national de Taiwan où, durant 15 ans, il joue avec les plus grands interprètes : Rostropovitch, Placido Domingo, Yo-yo Ma… Il fonde le quatuor « Métropolitain », se perfectionnant dans le domaine de la musique de chambre.
Depuis son arrivée en France en 2003 il est invité régulièrement au festival de « Château du Cingle » et « Poly-Musicale » de Bollène, Christophe TSENG est actuellement le professeur de violoncelle à l’école de musique de Montélimar et Annonay ainsi qu’à Saint-Péray. Il est aussi le violoncelliste du récent trio « Les Musiciens de Sizéranne » et l’ensemble de corde « Zarlino ».
Les deux musiciens ont inscrit à leur programme des œuvres de Bach, Tartini, Saint-Saëns (le célèbre « Cygne » du Carnaval des animaux) et du trop rare Edouard Lalo.
Venez nombreux découvrir ce mariage rare et délicieux, d’autant que le musicien invité, comme on en prend finalement l’habitude sous les voûtes de la collégiale, vous étonnera par son talent. L’entrée est libre.