Double Jeu ! Christophe Martin-Maëder – Samedi 11 septembre à 17h30

Deuxième épisode des Double Jeu ! ce week-end des 11 et 12 septembre avec un autre musicien de grande valeur : Christophe Martin-Maëder. Nouvelle occasion de découvrir le répertoire de l’orgue dans toutes ses dimensions en compagnie d’une « pointure » au talent confirmé, à la technique assurée et à la sensibilité affutée.

Christophe Martin-Maëder, né en 1959, étudie le piano avec Manuel Mascort et entre, à 13 ans, dans la classe d’orgue de Jean Langlais à la Schola Cantorum à Paris. Parallèlement à des études de droit, il poursuit sa formation d’organiste avec Odile Bailleux, Odile Pierre, Gaston Litaize et Jean Ferrard au Conservatoire royal de Liège. Il suit les académies d’été de Jean Boyer, Xavier Darasse, Bernard Foccroulle et Michaël Radulescu. Il travaille également l’écriture avec Julien Falk. Commence alors une carrière de récitaliste tant en France qu’à l’étranger. Féru de musique ancienne, il pratique le clavecin auprès d’Elizabeth Joyé, ainsi que le clavicorde. Il fut durant 15 ans le promoteur de la construction d’un orgue à double tempérament à Saint-Antoine de Padoue, à Paris, ce qui l’amena à y développer une importante activité culturelle, notamment chorale. Formé à la direction par Anton Swarowsky, il dirige à paris Vivaldi, Bach, Grieg, Fauré, Honnegger… Il est nommé en 1997 titulaire des grandes orgues de Saint-Augustin à Paris, à la succession de Suzanne Chaisemartin. Fort de pouvoir pratiquer un magnifique instrument symphonique, il élargit alors son répertoire aux oeuvres des XIXème et XXème siècle. En plus de l’activité liturgique attachée à ce poste, il y donne et organise des récitals, ainsi que des présentations de cet instrument prestigieux de Cavaillé-Coll. En 2004, il est fait chevalier des Arts et Lettres.

Il propose un programme très élégant qui s’ouvrira avec l’étonnant triptyque de Bach, isolé dans cet oeuvre immense et intensément poétique, avant d’aborder le répertoire symphonique français dans toute sa splendeur. Programme très adapté à l’orgue de Saint-Barnard, à son fond romantique très présent et à ses timbres généreux et transparents.

Johann-Sebastian Bach : Pièce d’orgue en sol majeur

Léon Boëllmann : Suite gothique

Eugène Gigout : Minuetto, Scherzo, Toccata

Charles-Marie Widor : Scherzo de la Quatrième Symphonie

Louis Vierne : Finale de la Première Symphonie

Entrée libre, participation aux frais. Samedi 11 septembre à 17h30.

A Saint-Antoine-l’Abbaye, Christophe Martin-Maëder jouera : Frescobaldi, Raquet, Scheidt, Haendel…


Double Jeu ! Yves Lafargue – Samedi 3 septembre 2011 à 17h30

Pour la troisième saison consécutive, les Amis de l’orgue de Saint-Barnard mettent les petits plats dans les grands et invitent, en collaboration avec les Amis de l’orgue de Saint-Antoine-l’Abbaye, des organistes virtuoses !

Le public est amené à entendre deux fois le même musicien sur deux instruments radicalement différents. A Romans, sur l’instrument néoclassique de la collégiale, les organistes donnent libre cours aux programmes panoramiques qui brassent époques, styles et écritures, avec une prédilection particulière pour le répertoire romantique et moderne (voire pour la transcription et l’improvisation). A Saint-Antoine, c’est l’époque baroque et classique qui est à l’honneur, eu égard à la somptuosité des timbres de l’instrument réputé dans le monde entier.

Double Jeu !, doubles concerts, doubles programmes, doubles difficultés nous direz-vous ! Doubles bonheurs de mélomanes nous répondrons-vous, à la lumières des précédentes occurrences de cette formule très « sportive » pour nos musiciens, mais idéale pour découvrir l’orgue et son infinie richesse !

Pour ouvrir le feu de ces Double Jeu ! 2011, nous recevons Yves Lafargue, organiste titulaire de la basilique de Fourvière à Lyon. Il nous propose un programme hautement virtuose et romantique et, surtout, très original. En effet, la majorité des oeuvres jouées est transcrite de l’orchestre :

Franz Liszt : Marche des pèlerins de Tannhauser de Richard Wagner

Ludwig van Beethoven : Allegretto, deuxième mouvement de la Septième Symphonie (transcription d’Yves Lafargue)

Edouard Commette : Souvenance (extrait des Quatorze Pièces) et Scherzo (extrait des Six Pièces)

César Franck : Prélude, fugue et variation

Hector Berlioz : Marche des pèlerins d’Harold en Italie (transcription d’Yves Lafargue) et Marche hongroise de La damnation de Faust (transcription d’Henri Büsser)

Filez à Saint-Antoine le lendemain et retrouvez le programme des concerts de la saison sur le site de l’association.

Pour passer l’été…

Certes, nous arrivons maintenant au mitan de l’été, mais il est toujours temps d’aller écouter les belles sonorités de l’orgue Scherrer/Aubertin de Saint-Antoine-l’Abbaye, somptueux instrument du XVIIème siècle. La page du site de l’Office du tourisme qui lui est consacrée mentionne que plusieurs orgues se sont succédé dans cette église, entre le XVème et le XVIème siècle. C’est vers 1634 que l’on connaît l’existence de ce grand orgue dont nous pouvons admirer, aujourd’hui encore, le magnifique et imposant buffet en noyer sculpté, qui fut classé monument historique en 1911. En 1748, la restauration de l’orgue est confiée par les Antonins à Samson Scherrer, facteur d’orgues d’origine suisse et de grande réputation, faisant de cet instrument « un orgue de 8 pieds sonnant 16 à 4 claviers, 2 octaves de pédales avec positif en saillie et environ 44 jeux ». Enlevé en 1805, le jour de la sainte Cécile, malgré l’opposition de la population, démonté, pour être placé en l’église Saint Louis de Grenoble, l’orgue est revenu à Saint-Antoine en 1982. Reconstruit par Bernard Aubertin, avec un grand respect de la facture et de la coloration sonore de Scherrer, ce grand orgue classique français a été inauguré en septembre 1992. Cinq jeux restaient en attente; ils furent placés en octobre 2001, donnant à l’orgue la plénitude de sa sonorité.

Depuis fin juin, plusieurs organistes se sont déjà succédé aux claviers pour les auditions du dimanche à 17 heures : Denis Bordage et Muriel Groz, les élèves de la classe d’orgue du Conservatoire de Grenoble, Florence Rousseau, Guillaume Dorel, Sylvie Pagano et Laurent Jouvet, Patrick Barneron. Dans les semaines qui viennent, allez applaudir Jean-Paul Ravel (titulaire de l’instrument), Thibaud Duret, Jan Willem Jansen avec Isabelle Desrochers (soprano) et Camille Delaforge (clavecin et orgue positif), Jean-Christophe Leclère et Christophe Mazeaud (hautbois baroque) et enfin, les organistes reçus dans le cadre des Double Jeu ! organisés en partenariat avec notre association : Yves Lafargue, Christophe Martin-Maëder, Jean-Baptiste Monnot et Mathias Lecomte.

Retrouvez sur le site des Amis de l’orgue de Saint-Antoine l’Abbaye sur l’Académie d’été pour organistes et chanteurs et les concerts :

http://musiquesacree-saintantoine.blogspot.com

Bilan de mi-saison… En attendant septembre

Le mélomane qui aura glissé une oreille dans la collégiale (ou ailleurs) aura pu bénéficier d’un beau printemps musical riche et varié !

La Fête des claviers, initiative de l’association, s’est déroulée entre deux gouttes, nous privant de l’intervention des vielleux, mais a suscité des moments musicaux de très grande qualité. Clément Perrier, ouvrait le feu au carillon de Jacquemart (c’était le premier concert du jeune musicien) ; la classe de percussions du Conservatoire, avec son professeur David Catil, faisait merveille dans des transcriptions très originales (et permettait d’attendre la fin de l’averse) ; pour terminer la matinée, le jeune pianiste Martin Surot charmait le public dans un programme follement romantique absolument éblouissant ! Le panorama historique qu’a brossé Marie-Hortense Lacroix a permis au public de saisir l’évolution de la facture des instruments à clavier. L’après-midi fut riche : Sylvie Pagano faisait elle aussi oeuvre de pédagogie, commentant son superbe programme. François Santon, aux claviers du grand orgue, clôturait la journée en arpentant un répertoire peu connu.

Les Jeux d’orgue ont accueilli des musiciens merveilleux, investis et pleinement gagnés par la nécessité musicale : Frédéric Munoz en balade dans la musique ancienne, Myriam Tannhof abordant le grand répertoire, Jean-Michel Petit en duo avec Jean-Pierre Gonzalvès, Valéry Imbernon parcourant lui aussi le répertoire dans tous les sens !

Le Marathon du dimanche 19 juin s’est déroulé dans le climat amical et détendu qui le caractérise depuis sa création. Majoritairement amateurs, les musiciens invités disposaient de 45 minutes pour s’exprimer (c’est l’idée maîtresse de la fête de la musique). Chacun, au mieux de sa forme, concentré, a donné accès au monde musical, aux somptuosités de l’orgue. Les grands succès (Toccata et fugue en ré mineur de Bach, Prière à Notre Dame de Boëllmann, Troisième Choral de Franck…) côtoyaient des oeuvres de compositeurs moins connus (Lasceux, Guillou, Bruhns…). Quelques images d’instruments français, livres, Lettres de la tribune, les clés étaient nombreuses pour accéder au foisonnant instrument à clavier…

En septembre, nous réitèrerons les Double Jeu ! qui nous ont permis d’accueillir, pour deux concerts virtuoses à Saint-Barnard et Saint-Antoine-l’Abbaye. Cette année, Yves Lafargue, Christophe Martin-Maëder, Jean-Baptiste Monnot et Mathias Lecomte feront preuve, s’il en était encore besoin, de leur immense talent ! Les deux instruments étant radicalement différents, les musiciens sont conviés à composer deux programmes eux aussi très différents. Tout le répertoire y passe ! Ces concerts sont des feux d’artifice !

N’hésitez pas à adhérer aux Amis de l’orgue de Saint-Barnard : notre dynamisme est sans limite !

Visite à la tribune

Les Amis de l’orgue reçoivent la visite de la classe de violon du Conservatoire à rayonnement départemental du Pays de Romans. Les élèves, accompagnés par leur professeur Sabine Debruyne, découvriront l’instrument, sa technique, son maniement, son répertoire le mercredi 29 juin, à 15h30.

C’est Jean-Michel Petit, organiste titulaire, qui guidera les jeunes violonistes. 

Violon et orgue, un beau mariage, rare mais que quelques compositeurs ont réussi (« Trois mouvements » de Jehan Alain, « Concerto » pour violon et orgue de Jean Guillou, notamment).

 

 

Jeux d’orgue de Valéry Imbernon – Samedi 25 juin – 17h30

Pour ce dernier Jeux d’orgue de la saison, les Amis de l’orgue de Saint-Barnard accueillent Valéry Imbernon, organiste de l’église de Privas, un musicien étonnant et passionné au talent reconnu. Comme à son habitude, il propose un programme panoramique, sautant du coq à l’âne –sans préjuger de la qualité des deux animaux, d’une époque et d’un style à l’autre pour éveiller des  rapports nouveaux, des convergences inattendues ou des oppositions révélatrices. De Clérambault et Couperin, on passera sans transition à Messiaen,  avant que Bach et Brahms alternent avec Jehan Alain dont on fête, cette année, le centenaire. Il reviendra au fantasque Lefébure-Wély de terminer sur des rythmes et des tournures que l’orgue ignore trop !

Valéry Imbernon ses déclare fidèle à une phrase de son Maître André Isoir : « Nous sommes au service de la Musique et non le contraire… », et cherche à offrir aux auditeurs l’accès à un répertoire peu entendu. Il va à la découverte des sonorités propres à chaque instrument afin de les exploiter au maximum pour enrichir la Musique. Concertiste international, son chemin le mène de Gdansk à Nouakchott en passant par les grandes tribunes françaises, de récitals en soliste à des prestations en orchestre et en musique de chambre, ainsi qu’avec des chanteurs lyriques et des ensembles vocaux. Sa curiosité le pousse à adapter pour l’orgue diverses pièces écrites pour clavecin ou pianoforte, mais aussi pour quatuor à cordes ou ensembles vocaux.  Il est aussi chef de chœur et directeur artistique de l’Ensemble Vocal Féminin Elégie, pianiste et claveciniste au sein du Katnival Trio, concertiste pour les compagnies de croisières Avalon, Routes Marines et Uniworld. Il est titulaire des orgues de Saint-Thomas de Privas et responsable des orgues de la Cathédrale de Viviers. Prix du CNSMD de Paris en orgue (interprétation) et musique  de chambre (clavecin), il fut élève d’André Isoir et de Michel Chapuis.

Programme :

Louis-Nicolas Clérambault : Flûtes (extrait de la Suite du Deuxième ton)

François Couperin : Offertoire sur les grands jeux (extrait de la Messe des Couvents)

Olivier Messiaen : Le Verbe (extrait de la Nativité)

Johann-Sebastian Bach : Fantaisie en Sol mineur

Jehan Alain : Variations sur un thème de Clément Janequin

Johann-Sebastian Bach : Prélude en Ré mineur

Jehan Alain : Première Fantaisie

Johannes Brahms : Choral « Herzlich tut mich verlangen »

Johann-Sebastian Bach : Adagio en La mineur (extrait de Toccata, adagio et fugue en ut majeur)

Louis-James-Alfred Lefébure-Wély : Pastorale en Do et Sortie en Mi bémol 

 

 

Marathon d’orgue – Dimanche 19 juin

Avec quelques jours d’avance sur le calendrier, les organistes fêteront la musique avec la troisième édition du Marathon d’orgue.

Les Amis de l’orgue ont souhaité, en initiant cette manifestation, s’inscrire en droite ligne avec l’esprit de la Fête de la Musique, moment partagé où les amateurs se produisent en toute décontraction, l’amitié et le plaisir de partager sa passion étant les mots d’ordre. D’emblée, ce Marathon a adopté des contours inhabituels : le nombre des musiciens invités, la durée du concert, la présence d’une exposition (Visages de l’orgue, en 2009), le clap de fin à 21 heures… Tout concourt à ce que ce Marathon soit un moment particulier. Si l’édition 2011 revient à des horaires plus « normaux »,  l’esprit reste le même et s’ouvre à de nouvelles recrues venues de Valence et Montélimar (Christine Broguière et Annie Leenhardt).

Entre 14 heures et 19 heures, 7 organistes se relaieront sans discontinuer et parcourront le répertoire dans tous les sens :

- 14h00 : Liliane Tauleigne, temple de Valence

- 14h45 : Christiane Boué, temple de Valence

- 15h30 : Christine Broguière, cathédrale de Valence

- 16h15 : Bernard Fouilland, cathédrale de Valence

- 17h00 : Annie Leenhardt, temple de Valence

- 17h45 : Frédéric Brun, église de Bourg-de-Péage

- 18h30 : Jean-Michel Petit, collégiale Saint-Barnard.

Jeux d’orgue de Jean-Pierre Gonzalvès, trompette et Jean-Michel Petit – Samedi 18 juin – 17h30

Ce samedi 18 juin, à 17h30, vous pourrez assister aux Jeux d’orgue de Jean-Pierre Gonzalvès, à la trompette, et de Jean-Michel Petit, organiste titulaire de la collégiale Saint-Barnard.

Une nouvelle fois, Jean-Michel Petit ouvre la tribune pour un duo au succès qui ne se dément pas. L’alliance de la trompette et de l’orgue, c’est celle des timbres chauds et rutilants, de la verve et de l’éclat ! Jean-Pierre Gonzalvès, trompettiste virtuose né à Marseille, a fait des études au Conservatoire de cette ville et y a obtenu des médailles d’or de trompette, cornet et d’ensemble de musique instrumentale avec un prix de virtuosité. Il étudie aussi  Aubervilliers puis au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Il est nommé professeur de trompette au Conservatoire national de région de Grenoble. Jean-Michel Petit a travaillé avec Jeanine Collet et, au Conservatoire de Grenoble, avec Mme Amiez-Falque, avant de se perfectionner, plus tard, avec Frédéric Muñoz et Jean-Claude Saliques. Le programme comporte des œuvres de Telemann, Haendel et Bach qui mettront tout particulièrement en valeur ce duo.

Programme :

Georg-Philip Telemann : Sonate en Ré

Dietrich Buxtehude : Choral « In dulci jubilo »

Giulio Caccini : Ave Maria

Johann-Sebastian Bach : Choral « Jésus, que ma joie demeure »

Michel Corrette : Grand jeu du Magnificat du 8ème ton

Camille Saint-Saëns : Le Cygne, extrait du Carnaval des animaux (bugle et orgue)

Louis-James-Alfred Lefébure-Wély : Chœur de voix humaine

Georg Friedrich Haendel : Suite en Ré majeur 

Jeux d’orgue avec trompette, Jean-Pierre Gonzalvès et Jean-Michel Petit : samedi 18 juin, à 17h30. Entrée libre


Orgue de Saint-Barnard…

L’orgue de la collégiale est dû au facteur Chambry, originaire de Chambéry et établi plus tard à Grenoble. Construit vers 1850 sur une tribune du XVIIIème siècle, son buffet est en noyer ; il est surmonté par un imposante statue polychrome de Saint-Barnard.

Grâce à Robert Montabonnet, président fondateur de l’association, et à une poignée de bénévoles, Maurice Duruflé expertisa l’instrument et intervint pour qu’il obtienne le classement « monument historique ». La rénovation qui s’en suivit, fut conduite par la Manufacture vosgienne de grandes orgues, héritière de la firme Gonzalez. 

L’instrument fut inauguré en 1981 par Pierre Cochereau. La rénovation fut achevée en 1983.

Sur deux claviers de 54 notes et un pédalier de 30 notes, résonnent 37 jeux.

La voix de cet instrument est large et délicate à la fois, signe que les timbres riches de l’orgue ancien ont été adroitement mariés dans l’harmonie caractéristique des instruments néoclassiques.Instrument polyvalent, il accueille tous les répertoires et permet de rendre de façon toutes les musiques de façon colorée et personnelle.

La composition est la suivante :

I : Grand orgue (54 notes) :  

Montre 16’ 

Bourdon 16’

Montre 8’

Flûte harmonique 8’

Bourdon 8’

Prestant 4’

Flûte 4’

Doublette 2’

Sifflet 1’

Cornet V (3ème do)

Fourniture (16’) II

Plein-jeu (8′) IV

Cymbale (4′) III

Bombarde 16’

Trompette 8’

Cromorne 8’

Clairon 4’

 

II : Récit expressif (54 notes) :

Principal 8’

Gambe 8′

Bourdon 8’

Prestant 4’

Flûte douce 4’

Doublette 2′

Quarte 2’

Nasard 2’2/3

Tierce 1’3/5

Plein-jeu (8′) IV

Trompette 8’

Basson-hautbois 8’

Voix humaine 8’

Clairon 4’

 

Pédale :

Flûte 16’

Flûte 8’

Flûte 4′

Bombarde 16′

Trompette 8′

Clairon 4′

 

Accouplement Récit sur Grand orgue

Tirasse Récit et grand orgue

 

 

 

Jeux d’orgue de Myriam Tannhof – samedi 11 juin – 17h30

Pour ces seconds Jeux d’orgue de la saison, nous accueillerons Myriam Tannhof, organiste de Saint-André de Grenoble, le samedi 11 juin. Notre invitée propose un programme de haut vol avec des œuvres peu jouées qu’il faut donc venir entendre, interprétées par des doigts experts.

Débuter par une « Sonate en trio » de Bach mérite un coup de chapeau. Ces œuvres figurent parmi les plus difficiles du répertoire : le musicien doit se concentrer sur trois voix, ayant chacune leur caractère, que le compositeur a confiées aux mains et aux pieds de l’interprète : rigueur et indépendance des mouvements sont nécessaires ! De Liszt –dont nous fêtons le bicentenaire de la naissance, nous entendrons ensuite son « Prélude et fugue » écrit en hommage à Bach : pièce de haute virtuosité, très impressionnante et passionnée. La seconde partie du programme est consacrée à Charles-Marie Widor, compositeur surtout connu des organistes. Des extraits de ses 2ème et 3ème Symphonies permettront de découvrir un musicien très inventif et qui sut mettre l’orgue en valeur en exploitant toutes ses richesses.

Myriam Tannhof a commencé ses études musicales par le piano à l’école de musique de Melun. Elève de Lucette Descaves au CNR de Rueil-Malmaison, elle obtient une médaille d’or, puis commence à étudier l’orgue auprès de Susan Landale, ainsi que l’harmonie au CNSM de Paris avec Jean-Claude Raynaud. Après avoir obtenu en orgue une médaille d’or puis un prix de virtuosité, elle devient titulaire des orgues de l’église Saint-Louis de Fontainebleau en 1992. Tout en restant fidèle à sa fonction d’organiste liturgique, elle continue de participer à divers concerts et récitals, afin d’approfondir et de faire découvrir toute la richesse du répertoire de l’orgue, de Bach à Messiæn.

Jeux d’orgue de Myriam Tannhof, samedi 11 juin, à 17h30. Entrée libre. 

Programme :

Johann-Sebastian Bach : Cinquième Sonate en trio

Franz Liszt : Prélude et fugue sur B.A.C.H.

Charles-Marie Widor : Salve regina de la Deuxième Symphonie, Adagio, Final et Marcia de la Troisième Symphonie

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